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Faire des économies d’énergie est aujourd’hui un impératif et même une obligation nationale. En effet, la France doit respecter la réglementation européenne en diminuant la consommation de ses infrastructures (transports, industrie, secteur résidentiel, etc.). D'autre part, à partir de 2025, les logements énergivores — passoires thermiques — deviendront même progressivement interdits à la location.
Pour éviter les sanctions et restrictions, il faut notamment améliorer la performance énergétique des logements. Quels sont les outils pour l’évaluer et comment procéder ? Hellio vous aide à y voir plus clair avec ce dossier dédié à l’efficacité énergétique !
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Au sommaire :
La performance énergétique : définition
La performance énergétique d’un bâtiment désigne sa « quantité d’énergie calculée ou mesurée nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques liés à une utilisation normale » (Directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil). Autrement dit, elle définit la quantité d’énergie dont votre logement a besoin pour :
L’INFO HELLIO :
Ça tombe bien : l’État a mis en place de nombreuses aides financières pour augmenter l’efficacité énergétique de votre habitation. On peut citer la prime énergie, la TVA à taux réduit ou encore MaPrimeRénov' qui remplace depuis 2020 le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Ces aides vous encouragent à réaliser différents travaux (isolation des murs, installation d’une chaudière à bois...). Hellio proposait même une isolation des combles à 0 € jusqu'en 2021 !
- Vous chauffer ou climatiser ;
- Vous éclairer ;
- Produire votre eau chaude sanitaire ;
- Ventiler les pièces ;
- Etc.
Cette performance a un impact direct sur votre consommation d’électricité, de gaz, de fioul, etc. Par conséquent, elle détermine le budget que vous consacrez à l’énergie chaque année. Plus votre maison ou appartement sera performant, plus vos factures diminueront ! Voilà pourquoi il s’avère essentiel d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique, surtout dans un bâtiment vieillissant.
Différentes notions pour qualifier un bâtiment performant
Aujourd'hui, divers labels et expressions existent pour désigner des immeubles ou maisons à haute performance énergétique :
- Le logement passif ;
- Label BEPOS : bâtiment à énergie positive ;
- Label BBC : bâtiment basse consommation ;
- À l'inverse, les fameuses passoires énergétiques souffrent de fortes déperditions thermiques.
Chaque certification implique des critères différents à respecter pour l'obtenir, plus ou moins exigeants. Les nouvelles normes d'écoconstruction (RE2020) et d'écorénovation (RT existant) tendent à encourager la sobriété énergétique.
Les logements peu performants bientôt interdits à la location
La notion de performance énergétique devient incontournable en France. Non seulement elle permet de pallier la flambée des prix du gaz et de l'électricité (heureusement contenue en 2022-2023 par le bouclier tarifaire du gouvernement), mais surtout de satisfaire une réglementation de plus en plus stricte.
Ainsi, à partir de 2023, le critère de consommation d'énergie est intégré à la définition d'un logement décent. Concrètement, au-delà d'un certain seuil — 450 kWh.m2.an en énergie finale pour commencer —, un bien trop énergivore sera considéré comme indécent et donc impropre à la location. Ce seuil sera abaissé progressivement, de telle façon qu'il sera interdit de louer une passoire thermique :
- En 2025 : pour toutes les classes G ;
- En 2028 : pour toutes les classes F ;
- En 2034 : pour toutes les classes E.
Conséquence : un grand nombre de maisons et appartements peu performants sont actuellement mis en vente par des propriétaires inquiets (étude SeLoger). Ceci entraîne bien évidemment une chute des prix sur le marché immobilier.
Or, mieux vaut investir pour rénover, car l'optimisation énergétique entraîne à l'inverse une valorisation du bien. On parle de « valeur verte ». Les classes A ou B se vendent plus cher, car elles offrent une promesse de factures raisonnables pour les futurs acquéreurs.
Comment évaluer la performance énergétique ?
Voyons ce qui entre en jeu dans le calcul de cette performance, et quels indicateurs permettent de réaliser un bilan énergétique. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur les pages dédiées à l’audit et au DPE (à ne pas confondre avec le CPE, Contrat de Performance Énergétique).
Le DPE et son étiquette énergie
Bien connu si vous cherchez à vendre, louer ou acheter un bien immobilier, le Diagnostic de Performance Énergétique estime deux éléments-clés d’un logement :
- Sa consommation en énergie
- Ses émissions de gaz à effet de serre (GES)
Ces informations se lisent sur deux étiquettes affichées sur les annonces immobilières, qui sont désormais fusionnées sur le nouveau DPE :
L’étiquette énergie ou étiquette environnementale pour la consommation énergétique. Vous pouvez la reconnaître facilement avec ses couleurs du vert au rouge, pour une classe énergie allant de A (économe) à G (énergivore). |
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L’étiquette climat pour les gaz à effet de serre émis. Avec ses couleurs du blanc au violet, elle retient moins l’attention que l’étiquette énergie. Pour autant, l’émission de CO2 est un indicateur important du confort thermique d’un logement. |
Plus la classe énergie de la maison ou de l’appartement est bonne (A ou B), plus le bien gagne en valeur sur le marché, par rapport à un équivalent plus polluant et moins efficace. Le DPE est obligatoire avant toute vente ou location, sauf pour les logements qui ne seront pas occupés plus de 4 mois par an. Il fait partie du diagnostic immobilier qui inclut divers états des lieux : amiante, installation électrique, présence de termites, entre autres.
Note : attention à ne pas confondre cette classe énergétique avec celle des appareils électroménagers, qui a aussi évolué en 2021.
Le déroulement du DPE
Comment se déroule cette évaluation ? Vous devez faire appel à un diagnostiqueur professionnel certifié qui analysera les caractéristiques de l’habitat sur le plan énergétique, dont :
- Les équipements installés
- Leur consommation en énergie
- Les dépenses annuelles
- L’énergie renouvelable utilisée
- Les gaz à effet de serre dégagés
Cette analyse aboutit à des recommandations d’actions pour améliorer la performance énergétique, notamment des travaux à mettre en œuvre. Le DPE de la maison ou de l’appartement est ensuite transmis à l’Ademe.
LE CHIFFRE HELLIO : 10 ans
C’est la durée de validité du DPE. Celle-ci peut être vérifiée sur le site de l’Ademe.
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Pour aller encore plus loin : l’audit énergétique
L’audit énergétique précise et approfondit les éléments étudiés dans le diagnostic thermique obligatoire. Souvent destiné aux grandes copropriétés, il ne leur est pas pour autant réservé. D’ailleurs, les ménages particuliers peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 % sur le prix de l’audit.
Quel intérêt par rapport au DPE ? L’audit pousse son analyse de performance énergétique plus loin, en étudiant les comportements des habitants et leur consommation d’énergie. Il peut aussi vérifier la thermographie d’un bâtiment.
À la clé : une priorisation des travaux en fonction de leurs économies d’énergie générées et de leur coût. Un audit thermique complet ira jusqu’à calculer la durée du retour sur investissement, et détailler les solutions de financement possibles.
Ça vous intéresse ? Vous pouvez alors prendre contact avec un auditeur qualifié.
Les travaux d'amélioration de la performance énergétique
L’audit ou le DPE a mis en lumière des opportunités d’économies d’énergie dans votre habitat ? Il convient alors d’effectuer des opérations de rénovation. Voici quelques exemples des travaux les plus efficaces :
L’ASTUCE HELLIO :
L’efficacité énergétique d’un logement repose sur sa performance globale. Pour faire simple, même si une opération unique a son intérêt, c’est en planifiant un projet complet que vous économiserez un maximum d’énergie et d’argent. Ne vous empressez pas d’isoler votre toiture ou d’acheter une nouvelle chaudière biomasse. Hellio prône la réflexion en amont, afin d'adopter une démarche de rénovation globale. En plus, la plupart des subventions et primes ne s’obtiennent qu’en faisant leur demande avant de signer tout devis !
- Isolation des combles perdus ou aménageables ;
- Changement du système de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire (ECS) ;
- Isolation des murs par l'extérieur (ITE) ou l'intérieur (ITI) ;
- Isolation des planchers bas (au-dessus d'une cave, d'un garage ou d'un vide sanitaire par exemple) ;
- Remplacement d’ampoules pour installer un éclairage LED (relamping)
- Amélioration du système de ventilation (VMC double flux par exemple) ;
- Changement des menuiseries : fenêtres à double-vitrage, portes-fenêtres mieux isolées...
La mise en place d'un bouquet de travaux adapté représente la meilleure solution pour lutter contre la précarité énergétique. Un fléau qui fait flamber les factures de chauffage des ménages en difficulté financière, occupant des logements souvent indécents car mal isolés et donc très gourmands en énergie.
Pour une efficacité énergétique optimale, sollicitez un artisan RGE !
Pour garantir la qualité des interventions, choisissez toujours un artisan qualifié RGE, pour « Reconnu Garant de l’Environnement ». D’ailleurs, cette certification est indispensable si vous comptez financer vos travaux avec les aides gouvernementales (on parle d’« éco-conditionnalité »). Le label RGE prouve que l’entreprise a suivi une formation aux économies d’énergie et au respect de l’environnement dans le secteur du bâtiment — auprès d'un organisme comme Qualibat par exemple. Ainsi, l’artisan connaîtra les matériaux écoresponsables et les meilleures techniques de rénovation énergétique.
Cette qualification RGE évolue régulièrement afin de s'adapter aux changements du secteur. Ainsi, de nouvelles catégories de travaux ont été définies : lire l'article Hellio sur la réforme 2020.
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