Améliorez votre DPE 👇
Vous avez entendu parler des nouvelles réglementations relatives à l'efficacité énergétique des bâtiments et vous souhaitez améliorer le DPE de votre logement ? Avec nos experts, découvrez pourquoi et comment améliorer le diagnostic de performance énergétique de votre logement. L'interdiction de location des passoires thermiques approche : c'est le bon moment pour entamer des actions visant à diminuer la consommation d'énergie !
Gagnez des lettres DPE avec Hellio
Au sommaire :
Qu’est-ce que le diagnostic DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) informe et documente sur le niveau de performance énergétique d’une maison, d’un appartement ou d’un bâtiment. Il détermine ainsi sa consommation énergétique et son impact sur l’environnement, à travers ses émissions de gaz à effet de serre.
La réalisation d’un DPE est un passage obligatoire lorsque l’on souhaite louer ou vendre son bien. Il permet de renseigner le futur locataire ou acquéreur du niveau d’efficacité énergétique du logement. Et donc des futures dépenses à prévoir pour se chauffer.
Zoom sur le nouveau DPE en 2024
Avec la loi ELAN (portant sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), le DPE a été totalement revu en 2021.
- Plus lisible, le nouveau DPE se veut aussi plus complet. Il est valable 10 ans.
- L’étiquette relative à l’énergie primaire intègre désormais aussi les émissions de gaz à effet de serre. Avant, les deux étiquettes étaient distinctes.
- Le mode de calcul du nouveau diagnostic prend à présent en compte l’éclairage et la ventilation, en plus du chauffage et de l’eau chaude sanitaire (ECS).
- Autre nouveauté, il est devenu opposable. C’est-à-dire qu’il engage dorénavant la responsabilité du bailleur ou du vendeur (en cas d’informations erronées par exemple).
En 2025, le DPE deviendra obligatoire pour obtenir MaPrimeRénov' dans le cas d'un parcours « décarboné ». C'est-à-dire l'installation d'un système de chauffage qui émet peu de gaz à effet de serre, comme la pompe à chaleur.
Les problèmes d’une mauvaise classe énergétique F ou G
Un mauvais DPE immobilier entraîne différentes problématiques. D’abord, vous gaspillez de l’énergie et donc de l’argent lorsqu’arrive votre facture énergétique. Il en va de même pour le confort qui n’est généralement pas optimal. Une mauvaise lettre DPE souligne aussi que votre bien a un impact négatif sur l’environnement à travers des émissions de gaz à effet de serre importantes.
De plus, un logement énergivore voit souvent son prix de vente affecté. À l’inverse, on dit d’un logement avec une classe A ou B qu’il a une « valeur verte » (sa sobriété énergétique justifie un prix plus élevé). Enfin, depuis le 25 août 2022, la loi Climat et résilience a interdit l’augmentation des loyers (lors du renouvellement du bail) pour les logements avec un DPE F ou G.
Plus contraignant encore pour les propriétaires bailleurs, les contrats de location seront très prochainement interdits pour les logements trop énergivores.
Les échéances de cette interdiction de location sont les suivantes :
- 2023 pour les nouveaux contrats de logements avec une consommation énergétique finale supérieure à 450 kWh.m2 par an (511 000 biens concernés, dont 191 000 en location en 2022) ;
- 2025 pour les passoires thermiques avec un DPE G ;
- 2028 pour les biens notés F ;
- 2034 pour les habitations classées E.
Plus de 2 millions d’appartements et maisons sont visés par cette mesure imminente, selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).
Il est temps de rénover votre passoire énergétique !
Comment améliorer le DPE de son bien ?
L’amélioration du DPE d’un logement implique d’améliorer la performance énergétique du bien et de réduire ses besoins en matière d’énergie. Cela passe notamment par le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage. Il convient donc d’engager des travaux pour optimiser la performance énergétique globale du bien (le fait d’adopter des écogestes n’est pas pris en compte dans le calcul de la lettre, seul compte l’état de l’isolation et des équipements ).
Travaux pour améliorer le DPE : par où commencer ?
Pour identifier les problématiques du logement et les travaux à envisager en priorité, il est vivement recommandé de faire un audit énergétique de votre logement. Après un bilan complet et une analyse précise de toutes vos sources de consommation d’énergie, l’expert énergétique vous remet un rapport d’audit. Ce dernier inclut plusieurs scénarios de travaux et leurs niveaux de performance. Bonne nouvelle ! L’audit énergétique fait partie des opérations éligibles aux différentes aides publiques disponibles, comme MaPrimeRénov’.
Le gouvernement a mis en place un annuaire pour vous permettre de trouver un expert en audit énergétique qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sur son site FranceRénov’.
Les travaux d’isolation
Parmi les travaux qui permettent d’améliorer le DPE d’un logement, figure en tête de liste l’isolation thermique. L’isolation est la clé d’une rénovation réussie. D’après l’Ademe, dans un logement ancien ou mal isolé, les pertes de chaleur s’effectuent principalement par la toiture (25-30 % des pertes). Viennent ensuite les murs (20-25 %), l’air renouvelé ou les fuites d’air diverses (20-25 %), les fenêtres (10-15 %), les planchers bas (7-10 %) ainsi que les interruptions dans l’isolation (5-10 %). Contrairement aux idées reçues, il ne suffit donc pas de poser du double vitrage !
Il est primordial de bien isoler les combles, qu’ils soient perdus ou aménageables. L’isolation des murs peut se faire par l’extérieur (ITE) ou par l’intérieur (ITI). Le changement des menuiseries et l’installation de double vitrage permet de réduire les pertes d’énergie qui s’effectuent par les ouvrants (fenêtres ou portes-fenêtres). Tandis que l’isolation des planchers bas implique de réduire les pertes thermiques des pièces situées au-dessus d’un garage ou d’une cave, par exemple.
L’amélioration de la ventilation
Lorsque des travaux d’isolation sont effectués dans une habitation, il est impératif de réaliser également des travaux de ventilation pour lutter contre la condensation. En effet, le renouvellement de l’air par une ventilation mécanique contrôlée devient essentiel dans une maison bien isolée.
Une bonne ventilation doit permettre d’évacuer efficacement l’humidité ainsi que les différents polluants de l’air. Ici, l’objectif est d’assurer une bonne qualité de l’air dans chaque pièce du logement. Aujourd’hui, le système de ventilation le plus efficace et abordable est la ventilation double flux.
Le changement de chauffage et de système de production d’eau chaude
L’ASTUCE HELLIO :
Pensez également aux systèmes de régulation et de programmation du chauffage (thermostats). Ces équipements peuvent vous permettre de choisir la température souhaitée et de programmer la chauffe de l’appareil au bon moment. En plus d’un certain confort, ces appareils peuvent réduire votre consommation d’énergie de 5 à 15 % selon l’Ademe.
Un meilleur niveau d’isolation et de ventilation vous permet de réduire vos besoins en chauffage. Néanmoins, il ne faut pas négliger le choix ou le remplacement de ce dernier. Votre système de chauffage doit être bien dimensionné et posséder un bon rendement pour favoriser la performance énergétique du logement.
Les chaudières gaz à condensation offrent aujourd’hui une bonne fiabilité, mais si vous souhaitez utiliser une solution utilisant les énergies renouvelables, d’autres possibilités s’offrent à vous. C’est notamment le cas des différents types de pompes à chaleur, du chauffage au bois ou solaire. Peu onéreux à l’achat et de mieux en mieux équipés pour la programmation, les radiateurs électriques sont à envisager dans des petits espaces parfaitement isolés. En effet, ils se révèlent souvent coûteux à l’usage (ce qui ne risque pas de s’arranger avec la hausse des tarifs réglementés en 2022).
Il en va de même pour le système de production d’eau chaude du logement, lorsqu’il est indépendant. Ce dernier a une place importante dans le bilan énergétique d’une rénovation thermique complète. Les systèmes existants les plus performants aujourd’hui sont le chauffe-eau thermodynamique et le chauffe-eau solaire individuel. Si le premier peut couvrir la totalité de vos besoins, il est généralement recommandé d’avoir un système d’appoint pour le second (en cas de faible ensoleillement).
L’éclairage
L’INFO HELLIO :
Comment faire pour améliorer le DPE d’un appartement ? L’optimisation énergétique d’un appartement ancien implique souvent de réaliser des travaux collectifs, qu’ils concernent le chauffage ou les parties communes. Cela nécessite donc l’accord de la copropriété. Améliorer le DPE d’un appartement, c’est possible, mais cela demande généralement plus de temps et un vote en assemblée générale des copropriétaires.
Lorsque l’on souhaite améliorer son DPE, il ne faut pas oublier l’éclairage ! On parle alors de « relamping ». En effet, remplacer les ampoules anciennes par des éclairages LED favorise aussi vos économies d’énergie. Avec son allumage immédiat, la LED consomme en moyenne 9 fois moins qu’une ampoule à incandescence et peut durer jusqu’à 50 000 heures selon l’Agence de l’environnement. En outre, ce type d’éclairage améliore aussi le confort lumineux de votre habitation (privilégiez la lumière jaune plutôt que bleue, car moins agressive).
Un logement F ou G à rénover ?
Combien ça coûte d’améliorer son DPE en 2024 ?
Comme vu précédemment, l’amélioration de la classe énergie implique en fait de réaliser une rénovation énergétique globale du bien. Le prix d’un tel projet dépend de nombreux facteurs (taille du bien, ampleur des travaux à réaliser, aides financières à disposition…) ; il est donc difficile d’estimer le coût d’une amélioration de DPE. Rien de tel que de multiplier les devis !
Le rapport Sichel évalue une rénovation de passoire (classe F-G) vers le label BBC (classe A-B) à 46 000 € pour une maison, et 25 000 € pour un appartement.
Voici deux autres exemples qui vous permettent d’estimer le montant des travaux.
Une maison passée de l’étiquette F à B (gain énergétique de 82 %)
Maison individuelle ancienne (1948) de 310 m² avec 4 occupants (ménage rose d’après le barème de l’Anah), équipée d'un chauffage au gaz naturel.
Rénovation globale axée sur l’isolation des combles perdus, des murs par l’extérieur, le remplacement des menuiseries et l’installation d’une pompe à chaleur.
- Coût des travaux estimé : 77 100 € ;
- Aides financières : 35 472 € ;
- Montant restant à charge : 41 628 € ;
- Temps de retour sur investissement : 10 ans.
À noter que cet exemple tient compte des aides en vigueur en 2022.
Une maison passée de l’étiquette G à A (gain énergétique de 91 %) :
Maison individuelle de 1978 (175 m²) avec 3 occupants (ménage violet d’après le barème de l’Anah) et équipée d'un chauffage au fioul.
Rénovation globale intégrant notamment l’isolation des combles perdus, l’isolation des murs par l’extérieur, l’isolation des planchers bas, le remplacement des menuiseries, l’installation d’une VMC double flux thermodynamique et l’installation d’un ballon thermodynamique.
- Coûts des travaux estimé : 120 000 € ;
- Aides financières : 39 300 € ;
- Montant restant à charge : 80 700 € ;
- Temps de retour sur investissement : 13 ans.
Un coût important mais des travaux rentables
Améliorer un DPE F ou G s’avère très souvent plus coûteux qu’améliorer une lettre énergétique E. En clair, plus la classe énergétique souhaitée est ambitieuse, plus l’amélioration du DPE de votre logement coûte cher. Si cela peut apparaître comme un frein, il convient d’envisager les économies réalisables sur le long terme, ainsi que la valorisation substantielle du bien sur le marché immobilier.
Aussi, il est nécessaire de prendre en compte l’existence d’un certain nombre de dispositifs qui permettent de financer tout ou partie de vos travaux. C’est notamment le cas de :
- MaPrimeRénov' ;
- La prime CEE (Certificats d’économies d’énergie) ;
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ;
- Les aides locales (de votre région, votre département ou votre ville) et européennes.
Aussi, certains mandataires, comme Hellio, peuvent vous proposer des facilités de paiement lors de votre projet de rénovation énergétique.
LE CHIFFRE HELLIO : 75 %
C’est la part de travaux de rénovation énergétique en maisons individuelles qui n’ont pas permis de changer de classe de DPE sur la période 2016-2017. Ce chiffre souligne l’importance d’avoir une vision globale du projet de rénovation (postes de travaux incontournables, coordination des travaux…) et montre également l’intérêt d’avoir un bon accompagnement tout au long de son projet. Source : Ademe - Rénovation performante par étapes - 2021.
Nos experts accompagnent tous les propriétaires dans l'amélioration de leur logement
Si vous êtes propriétaire d’une maison ou d’un appartement, Hellio vous accompagne à chaque étape de votre projet de rénovation globale. De la visite technique à l’étude des devis des entreprises RGE, en passant par le financement des travaux, Hellio est le partenaire de votre rénovation énergétique.
En amont du chantier, un bureau d’études réalise une évaluation énergétique, afin de déterminer l’origine du gaspillage et les pistes d’amélioration. Ce bilan permet de définir les actions à mener pour gagner des classes DPE avant une location ou vente. À la fin, un organisme de contrôle vérifie la conformité des travaux ; une phase obligatoire pour valider le versement des primes. Hellio propose également un diagnostic final pour s’assurer du saut de lettre.
Profitez d’un logement plus économe en énergie avec Hellio