Et s’il était temps d’isoler votre logement ? Par les combles, les murs extérieurs ou le sous-sol, il existe de nombreuses techniques d’isolation thermique de votre maison neuve ou ancienne. Toutes présentent de nombreux avantages pour les occupantes et occupants : un plus grand confort, une facture énergétique en baisse et des coûts d’entretien réduits. Mais comment choisir le bon isolant ? Hellio vous guide pour tout comprendre aux isolants thermiques.
Prêt à rénover ? Hellio et ses artisans isolent votre logement en toute confiance
Au sommaire :
Qu’est-ce qu’un isolant ?
Un matériau isolant limite les échanges d’énergie entre deux zones ou deux surfaces. Il peut s’agir d’un :
- Isolant mécanique pour empêcher la propagation de certaines vibrations. Ce type de dispositif est utilisé pour limiter les effets des tremblements de terre dans certains bâtiments.
- Isolant phonique pour bloquer la propagation des bruits. Ces derniers peuvent être utilisés dans les murs anti-bruit sur le bord des autoroutes, ou autour des salles de concert.
- Isolant thermique pour éviter les pertes de chaleur dans un bâtiment comme une maison. Si vous envisagez des travaux de rénovation chez vous dans le but de diminuer vos dépenses énergétiques ou supprimer les écarts de température entre les pièces, ce sont ces derniers qui vous intéressent.
À noter que ces trois rôles ne sont pas incompatibles : bon nombre d’isolants thermiques améliorent également l’isolation phonique.
LE CHIFFRE HELLIO : 4,8 millions
C’est le nombre de logements classés F ou F au DPE en France, selon le ministère de la Transition écologique. Cela représente 16 % du parc de logements, souvent à cause d'une isolation vétuste. Le chantier est donc de taille pour venir à bout de ces « passoires thermiques » grâce à la rénovation énergétique.
Quelles sont les techniques de pose des isolants ?
Plusieurs techniques existent pour isoler un logement, en fonction de sa configuration, de l’endroit ainsi que du type d’isolant choisi.
Les panneaux : rigides, ils sont découpés puis posés sur la surface à protéger. Généralement, cette technique est utilisée pour l’isolation des murs, des sous-faces de plancher ou des toitures étanches qui nécessitent une matière rigide.Les rouleaux : les artisans utilisent surtout cette méthode pour l’isolation des combles sur les rampants (déconseillée à dérouler au sol) ; la laine de verre est ensuite recouverte par du placo.
Le soufflage : après avoir été « aérée » par une machine appelée « cardeuse », la matière isolante est projetée en petits flocons sur la surface à isoler par un tuyau, au moyen d’un système d’air pulsé. On utilise généralement cette méthode économique pour l’isolation du sol des combles ou des murs intérieurs, car elle permet de répartir facilement l’isolant en vrac de façon homogène.
La projection (flocage) : cette technique est utilisée majoritairement avec le polyuréthane. Dans ce cas, l’isolant se présente sous forme liquide. Il est projeté sur la surface à isoler à l’aide d’une machine, et augmente alors de volume pour former un isolant solide, sous forme de mousse très dense et rigide.
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Quels sont les différents types d’isolants selon les travaux ?
Suivant la technique employée, plusieurs matériaux peuvent être utilisés par votre artisan pour isoler votre maison. On les classe généralement en trois grandes catégories.
Les matériaux minéraux
L’ASTUCE HELLIO :
Quel que soit l’isolant choisi, pensez à vérifier (ou demander au professionnel) que ce dernier est conforme aux normes. Le marquage CE est, par exemple, un bon indicateur de conformité. Avec les entreprises partenaires du réseau Hellio, bénéficiez d’une prestation efficace et soignée, dans le respect de la réglementation thermique.
En premier lieu, l’isolation peut se faire grâce à l’installation d’une couche de laine minérale. Il peut par exemple s’agir de laine de verre ou de laine de roche. Ces matériaux présentent généralement le meilleur rapport performance-prix. En effet, cette matière est composée d’un enchevêtrement de fibres minuscules. Entre elles, l’air est ainsi piégé et ne s’échappe pas du logement.
Ces isolants minéraux peuvent être utilisées pour isoler un toit, des combles, une terrasse, des cloisons ou encore un plancher.
Autre nouveauté depuis quelques années : l’aérogel, ultra-léger car contenant essentiellement de l’air. Cette solution extrêmement prometteuse devrait faire de plus en plus de bruit à l’avenir, mais reste encore trop chère à fabriquer pour envisager une utilisation à grande échelle.
Les isolants synthétiques
Les isolants synthétiques (polystyrène généralement), de leur côté, sont encore moins chers que les matériaux minéraux. De plus, ils ne se détériorent pas au contact de l’humidité, ce qui en fait de bons matériaux pour l’extérieur. Toutefois, ils sont à proscrire pour isoler des combles, car les fumées dégagées en cas extrême d’incendie peuvent intoxiquer directement l’intérieur et les habitants.
En complément, la pose d’isolants minces (« PMR » en anglais pour Produits Réfléchissants Minces) peut ajouter une protection supplémentaire. Ils se composent de plusieurs couches isolantes (mousse, fibres, bulles d’air…) enrobées de feuilles réfléchissantes souvent en aluminium.
Les isolants biosourcés
Enfin, il existe une dernière catégorie d’isolants d’origine végétale, animale ou issus du recyclage. Il peut s’agir de laine de bois, de chanvre, de lin, de laine de mouton, de plumes d’oies ou encore de ouate de cellulose (fabriquée à partir de papier ou de textile recyclé).
Ces matériaux biosourcés peuvent se révéler assez chers mais offrent un bon bilan écologique ainsi que de très bonnes performances de déphasage : certains d'entre eux ralentissent efficacement les transferts de chaleur (grâce à une bonne inertie thermique), ce qui permet de différer les variations de température. Exemple en été : la chaleur de la journée pénètre à l’intérieur en soirée, tandis que la fraîcheur de la nuit est ressentie pendant la matinée qui suit.
Quels critères pour choisir un isolant ?
Au-delà des prix, il convient d’observer plusieurs critères pour sélectionner l’isolant le plus adapté.
La résistance et la conductivité thermiques
Ainsi, pour évaluer la performance de chaque isolant, on tient généralement compte de sa conductivité thermique, c’est-à-dire sa capacité à transmettre la chaleur. Cette conductivité est exprimée par un coefficient nommé λ. Plus ce dernier est faible, plus grande est l’efficacité isolante du matériau.
La conductivité a un impact direct sur le calcul de la résistance thermique (notée R), puisque le calcul de R est égal à l'épaisseur de l'isolant divisée par le coefficient de conductivité. Autrement dit, cette résistance est forte lorsque l'on pose une épaisseur importante avec une faible conductivité.
La réaction au feu
L’INFO HELLIO :
Vous souhaitez bénéficier d’aides pour vos travaux d’isolation via le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie ? Sachez que l’isolant posé doit répondre aux exigences des fiches standardisées du ministère de la Transition écologique. Ces fiches se basent sur le critère de résistance thermique (R). Il s’agit du rapport entre la conductivité thermique et l’épaisseur du matériau (en mètres). Exprimée en m².K/W, la résistance thermique doit par exemple être supérieure ou égale à 7 m².K/W pour bénéficier des aides à l’isolation des combles perdus.
De plus, il est important de porter attention à la réaction au feu de la matière choisie. Pour l’évaluer, il existe une classification officielle baptisée Euroclasse qui donne un indice du comportement de chaque matériau face à un début d’incendie :
- A1 et A2 : non combustible.
- B : faiblement combustible.
- C : combustible.
- D : très combustible.
- E : très inflammable et propagateur de flamme.
- F : non classé ou non testé.
Hellio rappelle que les professionnels de l’isolation doivent respecter un écart au feu, soit une distance de sécurité entre les équipements à risque (exemple : conduit de cheminée dans les combles) et l’isolant. La propriété incombustible — A1 ou A2 — s’avère préférable voire indispensable en copropriété ou dans les établissements recevant du public.
L’énergie grise
Vous cherchez un isolant écologique ? Le critère de l’énergie grise est également à scruter de près. Il s’agit de la somme de l’énergie consommée par le matériau tout au long de son cycle de vie, depuis sa fabrication jusqu’à son recyclage ou sa destruction. Elle peut être exprimée en kilowattheures par kilogramme (kWh/kg). Ainsi, plus cette donnée est faible, moins le matériau est polluant. Un facteur essentiel puisqu’il y a peu d’intérêt à vouloir économiser de l’énergie et baisser les émissions de CO2 chez soi, si l’isolant a contribué au rejet d’une grande quantité de GES (gaz à effet de serre) pour sa propre fabrication.
Ils ont isolé leurs combles avec Hellio ! Découvrez les avis de nos bénéficiaires
Tableau comparatif des principaux isolants
Isolant |
Conductivité thermique (λ) |
Réaction au feu |
Prix moyen au m2 |
Énergie grise |
Travaux concernés |
Minéraux |
|||||
Laine de verre |
0,032 - 0,045 |
A1 |
7 € |
7 - 10 kWh/kg |
|
Laine de roche |
0,033 - 0,042 |
A1 |
10 € |
7 - 10 kWh/kg |
|
Verre cellulaire |
0,041 - 0,075 |
E |
33 € |
6 kWh/kg |
|
Synthétiques |
|||||
Polystyrène expansé |
0,032 - 0,038 |
E |
20 € |
30 - 35 kWh/kg |
|
Polystyrène extrudé |
0,028 - 0,040 |
E |
20 € |
30 - 85 kWh/kg |
|
Polyuréthane |
0,022 - 0,028 |
E - F |
20 € |
25 - 35 kWh/kg |
|
Biosourcés |
|||||
Ouate de cellulose |
0,038 - 0,042 |
B - E |
15 € |
1 - 2 kWh/kg |
|
Fibre de bois |
0,038 - 0,049 |
E |
20 € |
1 - 3 kWh/kg |
|
Laine biosourcée |
0,032 - 0,047 |
B - E |
23 € |
5 - 10 kWh/kg |
|
Liège expansé |
0,037 - 0,044 |
E |
80 € |
2 - 7 kWh/kg |
|
Nos conseils pour bien choisir un isolant
Vous l’aurez compris : il existe une très large gamme de matériaux isolants, qui évolue au fil des innovations (panneaux sous vide, peinture réfléchissante…). Si vous souhaitez opter pour un matériau écoresponsable avant tout, la ouate de cellulose est un choix idéal pour garder un bon rapport qualité-prix.
Autre option tout aussi intéressante : la laine minérale qui s’impose comme le choix le plus simple et le plus efficace. Seul bémol de ce matériau, il est moins efficace en été pour garder la fraîcheur. Hellio fournit à ses artisans partenaires une laine de verre fabriquée à 80 % à partir de verre recyclé. Non inflammable et d’une durée de vie de 20 ans, ce matériau isolant réunit exigence environnementale et haute qualité, au meilleur prix.
Grâce à la prime énergie déduite sur le devis, vos travaux d’isolation de combles bénéficient d’une prise en charge jusqu’à 100 % pour des combles perdus, et 90 % pour des combles aménagés ou aménageables. Le tout sans condition de revenus. Sceptique ? Demandez une visite technique gratuite !
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