DPE classe B : quelles sont les caractéristiques ?

À l’heure où l’impact écologique est au cœur de nombreuses discussions, et que la précarité touche des millions de propriétaires et locataires, la consommation d’énergie des logements a pris une importance capitale. Renforcé en 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu une norme incontournable lors de toute transaction immobilière. Hellio vous explique comment comprendre la classe B du DPE, quels sont ses avantages, mais aussi comment l’obtenir.

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Qu’est-ce que le DPE ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique, institué en 2006 et réformé en 2021, donne une image de l’efficacité énergétique d’un logement. Il fournit une évaluation allant de A (très performant) à G (énergivore), illustrée par des codes de couleur variant du vert au rouge. Le DPE est une obligation pour toute transaction immobilière, vente ou location, sauf exception.

Le propriétaire ou le bailleur est responsable de la réalisation et du financement de ce document, qui sera par la suite intégré au Dossier de Diagnostic Technique (DDT). Il comprend toutes les pièces à joindre lors d’une vente ou d’une location.

Le DPE 2023 offre une analyse de la consommation d’énergie du bâtiment, prenant en compte le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le refroidissement, la ventilation et l’éclairage. À cela s’ajoute l’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre (équivalent CO₂).

Cette évaluation permet au futur occupant de prévoir les dépenses énergétiques à venir (fourchette obligatoire sur les annonces immobilières depuis 2022) et donne également des recommandations pour améliorer le classement du logement.

On distingue plusieurs types de diagnostics :

• Le DPE individuel, qui concerne une habitation individuelle ;
• Le DPE collectif, qui s’applique à un ensemble d’habitations ou un immeuble, incluant les parties communes et privées ;
• Des DPE spécifiques sont également utilisés pour les nouvelles constructions et pour le patrimoine public.

Quels sont les seuils qui définissent la classe B dans le DPE ?

Le DPE des bâtiments neufs ou construits après 1948 est déterminé par des logiciels qui calculent automatiquement la classe énergétique du logement. Ce calcul, appelé 3-CL et fixé par décret, prévoit une occupation du logement « classique », c’est-à-dire de 16 heures par jour en semaine et de 24 heures le week-end.

Divers facteurs sont pris en compte. On peut citer notamment le climat de la région, l’isolation des combles ou des murs, les matériaux de construction utilisés ou encore le type de chaudière.

Les seuils pour chaque classe du DPE sont les suivants :

👉 Un bien qui consomme entre 110 et 179 kWh/m².an et/ou qui émet entre 11 et 29 kg CO₂eq/m².an sera donc classé B.

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Quelles sont les principales statistiques de la classe B du DPE ?

Une récente étude sur la classification des résidences principales françaises selon leurs performances énergétiques met en évidence que la classe B est de plus en plus fréquente.

Elle représente 0,6 % des logements construits avant 1948 — soit 49 000 sur un total de 2,7 millions — contre 20,6 % pour les constructions datant de 2013 à 2021. Ce sont donc 519 000 des 2,5 millions de logements bâtis sur cette période qui sont catégorisés B.

Au total, 3,2 % des biens sont aujourd’hui classés B, soit la plus faible part après la classe A. À titre de comparaison, 24 % sont classés C, et 22 % classés E.

L’électricité est l’énergie la plus utilisée pour le chauffage par cette classe. En effet, 656 000 logements sur les 961 000 que compte la catégorie B se chauffent à l’électricité. Viennent ensuite le bois et le réseau de chaleur, préférés par 197 000 foyers.

Quels sont les bénéfices associés à la classe B du DPE ?

Un bon Diagnostic de Performance Énergétique peut faire la différence lors de la vente de votre bien immobilier en renforçant sa valeur verte. Selon un rapport des Notaires de France, améliorer le DPE de votre habitation de la lettre D à A ou B peut entraîner une hausse substantielle des prix de vente. Cela peut représenter de 3 % à un impressionnant 16 % pour les appartements, et de 6 % à 14 % pour les maisons.

De plus, une bonne étiquette énergie peut également favoriser la location, car elle attire les locataires potentiels en soulignant la probabilité de factures d’énergie plus basses par rapport aux logements mal notés.

La classe B échappe aussi aux nouvelles réglementations mises en place par la loi Climat et résilience de 2021, à savoir :

• L’interdiction progressive de louer des passoires énergétiques ;
• Le gel des loyers des logements énergivores (lettres F et G) ;
• L'audit énergétique obligatoire depuis avril 2023 pour les ventes de monopropriétés F et G (2025 pour les étiquettes E et 2034 pour les D).

Quels travaux envisager pour améliorer le DPE d’un bien immobilier ?

Pour corriger le DPE d’un logement, plusieurs interventions sont requises. Le point de départ est un audit énergétique qui identifie plus précisément les zones à problèmes et établit les travaux prioritaires. Cet audit peut être financé grâce à l’aide MaPrimeRénov’.

L’isolation thermique est souvent un élément clé à perfectionner, notamment au niveau du toit, qui peut être à l’origine de 25 à 30 % des pertes de chaleur dans une maison ancienne d’après l’Ademe dans une maison ancienne mal isolée. Au niveau des murs, l’isolation par l’extérieur (ITE) est souvent à privilégier quand elle est faisable.

En parallèle, il est important d’optimiser la ventilation, de remplacer le système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire et de moderniser l’éclairage en utilisant des ampoules LED, moins gourmandes et plus durables. En outre, des interventions sur les menuiseries sont parfois nécessaires afin de limiter les déperditions énergétiques.

Toutes ces actions peuvent améliorer significativement la performance énergétique du logement.

Obtenir la classe B du DPE : quelles aides sont disponibles ?

Les travaux de rénovation énergétique peuvent coûter cher, en dizaines de milliers d’euros. Heureusement, de nombreuses aides existent pour vous permettre de les financer plus sereinement.

La plus connue, MaPrimeRénov’, est une aide de l’État ouverte à tous les ménages pour financer leurs projets de rénovation. Elle peut s’élever à plusieurs milliers d’euros et être complétée par un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC).

Cette bonification de MaPrimeRénov' est attribuée lorsque les travaux permettent au logement d’atteindre l’étiquette A ou B. Son montant oscille entre 500 € pour les ménages aux revenus intermédiaires et 1 500 € pour les plus modestes.

À cela s’ajoutent encore le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), l’Éco-prêt à Taux Zéro (éco-PTZ), le chèque énergie et la TVA à taux réduit à 5,5 %.

En fonction de votre lieu d’habitation, vous pouvez aussi prétendre à des subventions locales et européennes (offertes par votre région, département ou ville).

Si vous avez besoin d’un accompagnement pour vos projets de rénovation énergétique, Hellio se charge de tout. Qu’il s’agisse d’expertise technique, d’aide aux démarches administratives ou de conseils sur les travaux à entreprendre, notre équipe est à votre service. Nous vous guidons de A à Z pour faire de votre maison un modèle d’économie d’énergie. Prenez rendez-vous avec un conseiller dès aujourd’hui !

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