Découvrez comment optimiser la performance énergétique de votre logement pour atteindre, ou vous rapprocher de la très convoitée classe A du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), la plus haute. Ce document, qui a fait peau neuve à l’été 2021, est obligatoire pour toute transaction immobilière.
Faire passer votre habitation en classe DPE A, c’est mettre toutes les chances de votre côté pour réduire vos dépenses énergétiques, augmenter la valeur de votre bien sur le marché et éviter toutes les interdictions à venir. Statistiques, seuils des différentes catégories, travaux à prévoir… Hellio vous explique tout !
Réalisez un audit énergétique de votre bien
DPE : définition du diagnostic de performance énergétique
Le DPE est une mesure clef de la politique énergétique européenne. Il permet d’évaluer l’énergie consommée par un logement, ainsi que son niveau d’émission de gaz à effet de serre (GES). En fonction de ces critères, le bien se verra attribuer une catégorie allant de A (la meilleure note, soit la plus économe) à G (correspondant à un bâtiment très énergivore).
L’INFO HELLIO :
Les informations fournies par le DPE sont basées sur des calculs théoriques. Les consommations réelles ne dépendent pas seulement des caractéristiques structurelles de l’habitation, mais également du comportement énergétique des occupants (plus ou moins sobre). De plus, les estimations de dépenses peuvent fluctuer en fonction du prix de l’énergie.
Ce diagnostic est du ressort du propriétaire du logement qui doit l’initier avant toute vente ou location. Ainsi, le DPE devient un élément déterminant lors d’une transaction immobilière, car il établit le bilan énergétique du logement et identifie les axes d’amélioration.
Le DPE joue un rôle prépondérant dans la valorisation du bien immobilier. Il est un facteur important pour les futurs acheteurs ou locataires qui sont de plus en plus sensibles à l’économie d’énergie, tant pour des raisons écologiques que financières. Posséder un logement de classe A, la catégorie la plus performante, est donc un vrai plus, à l'heure où les tarifs de l'électricité et des combustibles (gaz, fioul, bois...) explosent.
Quels critères doivent être remplis pour atteindre la classe A du DPE ?
Le nouveau DPE, en vigueur depuis le 1er juillet 2021, change la façon dont les calculs sont effectués. Les émissions de gaz à effet de serre, qui étaient auparavant seulement indicatives, sont désormais prises en compte dans la note. La consommation relative à l’éclairage et aux auxiliaires, comme les ventilateurs, entrent aussi en considération. Enfin, le rapport est désormais opposable : le diagnostiqueur engage donc sa responsabilité et peut avoir à rendre des comptes en cas de manquements ou tromperies.
À noter que la présence de panneaux solaires photovoltaïques est désormais prise en compte par les professionnels, et a donc un impact positif sur la classe du DPE.
Basés sur ces constatations, les seuils sont définis comme suit :
- Classe A : consommation inférieure à 70 kWh/m2.an et émissions GES de moins de 6 kg de CO2 par mètre carré et par an ;
- Classe B : entre 70 et 109 kWh/m2.an, et entre 6 et 10 kg.m2 de CO2 par an ;
- Classe C : entre 110 et 179 kWh/m2.an, et entre 11 et 29 kg.m2 de CO2 par an ;
- Classe D : entre 180 et 249 kWh/m2.an, et entre 30 et 49 kg.m2 de CO2 par an ;
- Classe E : entre 250 et 329 kWh/m2.an, et entre 50 et 69 kg.m2 de CO2 par an ;
- Classe F : entre 330 et 419 kWh/m2.an, et entre 70 et 99 kg.m2 de CO2 et par an ;
- Classe G : supérieure à 420 kWh/m2.an, et plus de 100 kg.m2 de CO2 par an.
Un logement noté A est donc très performant et consomme moins de 70 kWh/m2 par an. Ses émissions de gaz à effet de serre ne dépassent pas 6 kg.m2 de CO2 chaque année.
La consommation d’énergie est indiquée en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré par an. Les émissions de gaz à effet de serre sont exprimées en kilogrammes d’équivalent CO2 par mètre carré par an.
Statistiques DPE : quelle est la part des logements classés A ?
Le ministère de la Transition écologique a mené une étude qui démontre que les bâtiments de classe énergétique A gagnent du terrain depuis quelques années en France. On y apprend notamment qu’en fonction des années de construction, la part des résidences classées A diffère énormément. Ainsi, les logements construits avant 1948 et considérés très performants ne symbolisent que 0,1 % du total (5 000). Pour les habitations sorties de terre entre 2013 et 2021, ce chiffre monte à 17,4 %, soit 439 000.
L’ASTUCE HELLIO :
Baisser le chauffage de 1 °C permet de réduire la consommation de 7 % ! D’où l’intérêt d’avoir un logement bien isolé, ou de se couvrir davantage l’hiver (source : Ademe).
Sur les 30 millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2022, 1,7 % seulement obtient la meilleure note. Cela représente 502 000 logements.
Les statistiques montrent aussi que plus le bien est grand, plus il est susceptible d’être performant sur le plan énergétique. Ce sont 0,4 % des appartements de moins de 30 m2 qui sont catégorisés A (4 000) et 3,3 % de l’ensemble des habitations de plus de 100 m2 qui reçoivent cette note (280 000).
Passez votre logement en classe A du DPE
Pourquoi viser la classe A du DPE ?
Un bon DPE peut être un réel argument de vente en augmentant la valeur verte de votre logement.
Un rapport des Notaires de France indique que le passage d’une classe D à une étiquette A ou B peut engendrer une hausse des prix de vente comprise entre 3 et 16 % pour un appartement et entre 6 et 14 % pour une maison.
Pour la location, un DPE A séduira plus facilement le locataire en mettant en avant que les factures d’énergie seront probablement plus faibles que pour un logement mal noté.
Lexique
La valeur verte est l’augmentation de valeur occasionnée par une meilleure performance énergétique et environnementale d’un bien immobilier, par rapport à un équivalent de lettre DPE plus basse.
Il sera aussi plus facile de mettre le bien sur le marché puisqu’il n’est pas concerné par les mesures de la loi Climat de 2021. En effet, cette loi cible principalement les passoires thermiques classées F et G, voire E, engendrant des restrictions sévères sur la location et la vente de ces propriétés (gel des loyers, interdiction progressive de la location).
L’audit énergétique devient par ailleurs obligatoire pour la vente de tout logement individuel ou collectif en monopropriété, d'abord pour les classes F et G (depuis avril 2023), puis E en 2025 et D en 2034. Là encore, les bâtiments les plus performants sont épargnés.
Quels sont les travaux à prévoir pour passer à la classe A du DPE ?
Faire des travaux de rénovation énergétique pour obtenir un A, c’est viser :
- Plus de confort thermique ;
- Des factures d’énergies réduites ;
- Une hausse du prix de revente du bien.
L’ASTUCE HELLIO :
Pour trouver un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), utilisez l’annuaire du site France Rénov’.
Cela requiert une série d’interventions pour augmenter l’efficacité énergétique du logement. Il ne suffit pas d’une seule opération : dans la plupart des cas, une rénovation globale du bâtiment doit être envisagée, avec un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) qui coordonne le chantier et les démarches. On peut citer notamment l’optimisation du chauffage, de la production d’eau chaude sanitaire et de l’éclairage. Mais les travaux les plus importants concernent généralement l’isolation des murs, du toit, des fenêtres et des planchers.
Un audit énergétique, effectué par un professionnel, vous permettra d’identifier les problèmes et de déterminer les travaux prioritaires. Les experts vous fourniront un rapport détaillé après un examen minutieux de toutes vos sources de consommation d’énergie. Cet audit peut être financé par l’aide publique MaPrimeRénov’.
Les aides disponibles pour un bâtiment classé A
Pour vous inviter à rendre votre logement plus performant, de nombreuses incitations financières sont mises en place, souvent cumulables :
- Les primes des certificats d’économies d’énergie (CEE) : pour une rénovation performante, il est possible d’obtenir jusqu’à 25 000 € (environ) grâce à la bonification Coup de pouce ;
- Les aides des collectivités locales ;
- La TVA à taux réduit de 5,5 % ;
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : jusqu’à 50 000 € empruntés sans intérêts pour une rénovation globale ;
- Le chèque énergie, adressé aux ménages précaires chaque année, peut servir à régler des factures d'énergie mais aussi une partie des travaux d'économies d'énergie ;
- Ma Prime Rénov’ (version classique ou Sérénité pour les plus modestes) : de 5 000 € à 17 500 € pour un bouquet de travaux, en fonction des revenus.
Un bonus BBC (Bâtiment Basse Consommation) de 500 € à 1 500 € — selon vos ressources — peut être versé en complément de MaPrimeRénov’ pour les logements dont l’étiquette énergétique après travaux passe à A ou B.
Si vous planifiez des travaux de rénovation énergétique, Hellio est à votre disposition pour un suivi intégral. Nous sommes là pour vous orienter à chaque étape : que ce soit pour effectuer une visite technique, vous épauler dans les démarches pour obtenir des aides financières ou vous donner des recommandations sur les travaux à réaliser. Notre équipe d’experts facilite l’exécution de votre projet.
Il existe des labels et normes encore plus exigeants que la classe A. Par exemple, un bâtiment peut être « passif » si la chaleur dégagée naturellement à l’intérieur suffit à assurer ses besoins en chauffage, voire « à énergie positive » s’il produit plus d’énergie qu’il en consomme (grâce à des panneaux photovoltaïques par exemple).
Profitez d’un logement plus économe en énergie avec Hellio