Dans l’optique d’une amélioration significative des performances énergétiques, les diagnostics de performance énergétique (DPE) permettent de faire le point sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de chaque logement. Cette démarche s’inscrit dans l’initiative de réduire les passoires énergétiques en incitant à la rénovation énergétique.
Régulièrement, une étude sur le parc de logement permet de visualiser les évolutions sur l’efficacité énergétique en France. En 2023, divers changements ont été faits sur la méthodologie appliquée aux DPE. La récente étude réalisée auprès de 37 millions de logements nous dévoile de nouveaux chiffres.
Hellio vous aide à améliorer votre DPE
Présentation des chiffres clés de 2023 sur l’étude du parc logement par classe de performance énergétique
Vous pouvez retrouver l’étude en cliquant sur le lien suivant : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/le-parc-de-logements-par-classe-de-performance-energetique-au-1er-janvier-2023
La performance énergétique des résidences principales
LE CHIFFRE HELLIO : 4,8 millions
Pour l’année 2023, on compte 30 millions de résidences principales dont 4,8 millions sont des passoires énergétiques et 1,8 million peu énergivores.
- 15,7 % avec étiquettes F et G sont des passoires énergétiques
- 6 % avec étiquettes A et B sont peu énergivores
- 24 % avec étiquette C
- 33,3 % avec étiquette D
- 21 % avec étiquette E
La performance énergétique des résidences secondaires et les logements vacants
Les résidences secondaires et les logements vacants ont les chiffres les plus élevés en termes de logements énergivores.
- 30 % des résidences secondaires (1,1 million de logements) estimées en tant que passoires énergétiques (étiquettes F et G)
- 24 % des logements vacants (0,7 million de logements) considérés comme passoires énergétiques (étiquettes F et G)
La performance énergétique du parc locatif social et du parc privé
L’INFO HELLIO
La classe DPE est de plus en plus scrutée, à l’heure où la location des passoires thermiques est progressivement interdite. En effet, la Loi prévoit que les habitations consommant trop d'énergie soient considérées comme « indécentes », et donc impropre à la location.
Dans le parc locatif social et le parc privé, on distingue les appartements et les maisons. Ils sont différenciés dans les statistiques afin d’identifier la performance énergétique de chaque type de logement.
Le parc locatif social a une meilleure performance énergétique avec 380 000 logements, dont 8,1 % de logements considérés comme passoires énergétiques (étiquettes F et G).
- 8,2 % pour les appartements
- 7,3 % pour les maisons
Le parc privé, qui représente 4,4 millions de passoires énergétiques, a un taux plus élevé de passoires énergétiques : 17,1 % ayant les étiquettes F et G soit 134 000 logements.
Le parc locatif privé avec étiquettes F et G est composé de :
- 17,1 % pour les appartements
- 21,6 % pour les maisons
Les logements occupés par les propriétaires avec étiquettes F et G représentent :
- 13,3 % pour les appartements
- 17,4 % pour les maisons
Quelles régions ont les logements les plus économes ?
Toutes les zones de l'Hexagone ne sont pas logées à la même enseigne :
- C'est en Île-de-France qu'on retrouve le plus de biens résidentiels classés G, F ou E. C'est la seule région qui dépasse les 20 % de passoires énergétiques.
- À l'inverse, la Corse est le meilleur élève, avec moins de 2 % de résidences principales notées G.
- Globalement, c'est dans le nord et le centre de la France qu'on observe les plus mauvaises performances, à l'inverse des côtes méditerranéenne et atlantique.
Une réduction des passoires thermiques par rapport à 2022
Les données de 2022 et celles de 2023 nous révèlent une légère baisse de 7 % du nombre de passoires énergétiques.
- Du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2023, pour les résidences principales, le nombre de passoires énergétiques s’améliore en passant de 5,1 millions de logements à 4,8 millions soit une baisse d’environ 380 000 logements ;
- Pour les résidences secondaires, il y a une légère augmentation des logements considérés comme passoires énergétiques, passant de 1 087 000 à 1 174 000 ;
- Pour les logements vacants, une très légère amélioration en passant de 797 000 à 732 000 logements considérés comme passoires énergétiques ;
- Concernant le parc locatif social, les chiffres restent approximativement les mêmes pour 2022 et 2023, estimés à 0,4 million.
La nouvelle étude sur le parc de logement par classe de performance énergétique au premier janvier 2023 permet de constater une baisse du nombre de passoires énergétiques dans tous les types de logements par rapport à celle de 2022.
D’ailleurs, la location des logements qualifiés de « G+ », soit les pires sur l’étiquette énergie (consommation d’énergie finale supérieure à 450 kWh/m2/an) est désormais interdite. Une interdiction appliquée aux nouveaux contrats de location conclus depuis le 1er janvier 2023.
Par ailleurs, l’audit énergétique est également devenu obligatoire pour la vente d’un logement classé F ou G en monopropriété, depuis le 1er avril 2023.
Classes DPE en 2023 : quelles sont les raisons des évolutions ?
Pour expliquer ces récents chiffres, la modification de la méthodologie d’estimation a évolué pour améliorer la qualité des estimations. Par ces révisions, le nombre de passoires énergétiques au 1er janvier de 2022 a été réestimé comme on peut le constater pour les résidences principales. Le nombre de résidences principales considérées comme passoires énergétiques de 2022 est de 5,1 millions au lieu de 5,2 millions après révision. Cette nouvelle méthodologie prend en compte deux critères qui sont la consommation en énergie primaire (en kWhep/m2/an) et les émissions de gaz à effet de serre (en kgeqCO2/m2/an).
Le nombre de diagnostics qualifiés de mauvaise qualité affichant l’étiquette E, F et G connaît une chute depuis mai 2022. Tout d’abord, cette amélioration ne peut être attribuée au ralentissement du marché immobilier dû à la remontée des taux. Par contre, l’influence des mesures d’interdiction de location des passoires thermiques conduit à la dépréciation de la valeur des biens immobiliers et les mesures coercitives concernant leur mise en location y joue un rôle. Ainsi, elle inciterait les propriétaires bailleurs à entreprendre des rénovations énergétiques. (source : monimmeuble.com)
Afin d’acquérir une meilleure performance énergétique, Hellio vous accompagne dans votre projet de rénovation de passoire thermique. Une initiative qui vous aidera à réduire vos coûts énergétiques et à améliorer l’étiquette énergie de votre logement.
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