En France, on estime que le chauffage et l’eau chaude représentent plus de 75 % de la facture d’énergie des ménages. Chaque année, les mauvaises performances énergétiques des foyers de l’Hexagone pèsent autant sur les émissions de gaz à effet de serre que sur l’économie. Pour rendre votre nouveau logement plus écoresponsable, vous pouvez incorporer vos travaux de rénovation énergétique dans votre crédit immobilier : voici comment y parvenir.
Faire le calcul de sa capacité d’emprunt immobilier
L’obtention d’un prêt bancaire est avant tout une question de négociation avec votre banquier, vous devez être à même de prouver la viabilité de votre projet. Pour cela, commencez par faire un calcul de capacité d’emprunt immobilier.
Cela vous permettra de connaître la somme maximale que vous pouvez emprunter à la banque. De cette manière, vous pourrez estimer le montant plafond que vous pouvez dépenser pour acheter un logement et la somme à prévoir pour réaliser vos travaux de rénovation.
LE CHIFFRE HELLIO : 9 550 €
Une enquête publiée en juin 2020, menée par CSA Research pour Codifis, a déterminé que les Français envisageaient de consacrer un budget moyen de 9 550 € pour rénover leur résidence. Une somme qui varie énormément selon le profil des interrogés (âge et niveau de revenus).
Faut-il faire le calcul de ses mensualités de crédit ?
Comme nous l’avons évoqué, le crédit immobilier repose en grande partie sur la négociation avec votre banquier. Ainsi, plus votre dossier de demande de prêt et vos arguments sont solides et plus vous aurez de chances de voir votre crédit accepté.
L’ASTUCE HELLIO :
Vous pouvez facilement réaliser le calcul de vos mensualités de crédit en suivant ce lien. Ici, le but va être de prouver à la banque que même en incorporant vos travaux de rénovation énergétique dans votre crédit immobilier, les mensualités ne risquent pas de vous surendetter.
Profiter des aides pour alléger l’effort de financement
En France, la facture annuelle de chauffage des ménages s’approche des 1 700 € selon l’Ademe. Afin d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages, et d’accélérer la transition énergétique, les pouvoirs publics proposent différentes aides nationales et locales pour financer tout ou partie des travaux de rénovation. Selon une enquête pour Cofidis 2020, « 65% des Français déclarent mal connaître les dispositifs d’aides disponibles ».
Parmi les solutions les plus courantes, vous retrouvez :
- Le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) ;
- Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) dont MaPrimeRénov' ;
- Le chèque énergie ;
- La prime énergie (Certificats d’Économies d’Énergie - CEE) ;
- L’aide de la caisse des retraites ;
- La réduction du taux de la TVA ;
- L’exonération complète de la taxe foncière ;
- L’Éco-PTZ (Prêt à Taux Zéro) ;
- Le prêt de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ;
- Les aides locales.
N’hésitez pas à cumuler ces aides lorsque c'est possible. Cela vous permettra d’intégrer vos travaux de rénovation à votre crédit immobilier tout en réduisant considérablement vos frais.
Se faire aider par un courtier immobilier
L’INFO HELLIO :
Le métier de courtier immobilier consiste à trouver la solution la plus adaptée et intéressante pour son client, notamment en lui proposant un prêt immobilier au meilleur taux. Face à la multitude et la complexité des offres disponibles, le conseiller met tout en œuvre pour faciliter l’accession à la propriété, grâce à son expertise du marché et du secteur bancaire.
Si vous craignez que votre dossier de demande de prêt soit compliqué à faire passer, vous pouvez vous tourner vers un courtier immobilier pour faciliter la négociation. Profitant de son réseau de partenaires, le courtier est à même d’obtenir de meilleures conditions de crédit.
C’est bien souvent une solution idéale quand on souhaite inclure le montant de certains travaux dans son prêt immobilier. Face à un professionnel du crédit, le banquier sera plus enclin à valider votre projet et à débloquer les fonds nécessaires à la rénovation énergétique de votre nouveau logement.