Prix des panneaux solaires pour maison : tarif et rentabilité

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Panneau solaire pour maison : un prix qui varie selon le type de technologie

Le chiffre Hellio : 677 000

L’engouement pour l’installation de panneaux photovoltaïques en maison va grandissant en France. Selon Enedis, au 31 décembre 2024, on comptait 677 411 ménages en autoconsommation, soit 54 % de plus qu’au 31 décembre 2023.

On distingue plusieurs types de panneaux solaires :

• Le panneau solaire photovoltaïque, qui sert à produire de l’électricité ;
• Le panneau solaire thermique, qui sert à produire de la chaleur ;
• Le panneau solaire  hybride, qui cumule les deux technologies.

Chaque type de panneau solaire dispose d’une gamme de prix différents.

Quel est le prix des panneaux solaires photovoltaïques pour le toit d’une maison ?

De plus en plus de foyers souhaitent passer à l’autoconsommation. Et avant de se lancer, il convient de comparer les prix des panneaux photovoltaïques. Plus l’installation sera puissante, plus elle pourra produire d’électricité. Le montant de panneaux solaires sur toiture va varier selon la puissance ainsi que le matériel choisis.

Voici un tableau comparatif des trois offres proposées par Hellio pour l'installation de panneaux solaires de 3 à 9 kWc (incluant la prime à l’autoconsommation en janvier 2025).

Selon www.photovoltaique.info, les prix moyens des panneaux solaires en surimposition de toiture estimé en 2023 (pose comprise et hors prime) :

• 3 kWc (kilowatt-crête) : 7 500 à 9 000 € ;
• 6 kWc : 14 000 à 16 000 € ;
• 9 kWc : 18 000 à 20 000 €.

Quel est le prix moyen d’un panneau photovoltaïque au m² ?

Le prix au m² va avant tout être influencé par la puissance. En effet, plus le panneau unitaire est puissant (car le rendement est élevé), moins il faudra de modules pour atteindre la production désirée.

Prenons l’exemple d’un panneau solaire photovoltaïque de 2,37 m² de superficie et d’une puissance de 500 Wc, comme celui proposé dans l’offre Essentielle de Hellio.

Pour atteindre 3 kWc de puissance, il faudra installer 6 panneaux solaires et mobiliser 14,22 m2 de surface de toiture. L’installation totale vaut 5 990 € (sans compter la prime à l’investissement). Le prix au m² est donc de 421,24 €.

Que comprend le prix de l’installation de panneaux solaires sur une maison ?

Le coût de panneaux solaires sur le toit d’une maison comprend plusieurs composants :

• Le matériel : à savoir la qualité des panneaux solaires photovoltaïques (modèle, design), de l’onduleur et des systèmes de fixation ;
• Les conditions de pose : en surimposition (par-dessus le toit, fixé sur des rails), c’est souvent moins cher qu’en intégration au bâti, où les panneaux sont intégrés dans la structure de la toiture ;
• Les frais de main-d’œuvre : chaque artisan est libre de pratiquer les tarifs qu’il désire ;
• Le nombre de panneaux solaires : il est variable selon la puissance souhaitée et la surface disponible ;
• La puissance : capacité de production électrique de l'installation ;
• Les options : la mise en place d’un système de stockage (batterie solaire physique ou virtuelle) ou un gestionnaire d’énergie peut impacter le prix à la hausse.

Quels critères à prendre en compte avant l'achat ?

Lorsque l’on veut passer à l’autoconsommation, il est important de comparer les options proposées sur le marché au regard de sa maison. Et pour cela, il est nécessaire d’établir une grille de critères. Voici les plus importants à prendre en compte :

• Le modèle : Les panneaux solaires peuvent être monocristallins ou polycristallins, chacun ayant une efficacité et un coût différents. Les monocristallins offrent le meilleur rendement, mais sont plus chers, tandis que les polycristallins sont plus abordables, mais moins performants.
• La garantie : Une longue garantie (25 à 30 ans pour les panneaux, 10 à 25 ans pour les onduleurs) permet à vos panneaux solaires de vous accompagner le plus longtemps possible.
• L’installation par un professionnel : il vaut mieux passer par un professionnel certifié. Faire appel à un artisan RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) est obligatoire pour bénéficier des aides financières et garantit une pose de qualité.
• La puissance : Exprimée en kilowatt-crête, elle doit être adaptée à la consommation électrique du foyer. Une puissance trop faible ne couvrira pas les besoins, tandis qu’une puissance trop élevée va représenter un surinvestissement difficile à rentabiliser dans le temps.
• La surface de toiture disponible ainsi que la capacité de la charpente à supporter le poids des panneaux solaires
• La localisation géographique qui va jouer sur l’ensoleillement.
• L’orientation et l’inclinaison de la toiture : Un toit bien exposé (plein sud, inclinaison entre 30° et 35°) capte un maximum d’énergie solaire.

Chacun de ces critères influence directement le montant de l’installation, sa capacité de production et la rentabilité de votre centrale solaire. Le mieux reste de bénéficier d’un bilan solaire préalable par un professionnel, tel que Hellio, pour estimer la rentabilité du projet dans le temps.

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Quelles aides financières pour réduire le prix des panneaux photovoltaïques ?

Pour réduire le coût de l’installation de panneaux solaires en maison, il existe plusieurs aides. Quelles sont-elles ?

La prime à l'autoconsommation

La prime à l'autoconsommation constitue un dispositif d'aide financière destiné aux installations photovoltaïques en autoconsommation avec vente de surplus d'électricité, pour des puissances ne dépassant pas 100 kWc. Cette aide est conditionnée à l'intervention d'un installateur certifié RGE QualiPV.

Pour les installations inférieures à 9 kWc, la prime est versée en une seule fois une annnée après la mise en service. Au-delà de cette puissance, elle est échelonnée sur 5 ans. Le montant varie selon la puissance installée et fait l'objet d'une révision trimestrielle par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).

Le tarif d'achat photovoltaïque

Le tarif d'achat photovoltaïque, instauré par la loi de transition énergétique de 2015, permet aux producteurs de vendre l'électricité produite à un opérateur agréé par l'État, comme EDF OA. Les contrats d'obligation d'achat sont conclus pour une durée de 20 ans.

L'info Hellio :

Les dispositifs de soutien au photovoltaïque connaissent une tendance à la baisse. Le segment des petites installations (0-9 kWc) est particulièrement concerné, avec une diminution annoncée de la prime à l'investissement et une réduction significative du tarif de rachat du surplus. Pour l’instant, la CRE a reporté la publication des barèmes applicables à partir de février 2025.

Le prix du kilowattheure au tarif d’achat est révisé tous les trois mois par la CRE et s'applique aux nouvelles installations. L'accès à ce dispositif nécessite également le recours à un installateur certifié.

Du 1^er novembre au 31 janvier 2025, les tarifs sont les suivants, pour la vente en autoconsommation avec vente du surplus photovoltaïque :

• ≤ 9 kWc : 12,69 c€/kWh,
• > 9 et ≤ 100 kWc : 7,61 c€/kWh.

Pour la vente totale de l’électricité produite :

• ≤ 3 kWc : 10,31 c€/kWh,
• > 3 kWc et ≤ 9 kWc : 8,76 c€/kWh,
• > 9 kWc et ≤ 36 kWc : 13,02 c€/kWh,
• > 36 kWc et ≤ 100 kWc : 11,32 c€/kWh.

La TVA à taux réduit

Les installations photovoltaïques d'une puissance inférieure ou égale à 3 kilowatt-crête bénéficient actuellement d'un taux de TVA réduit à 10 %, appliqué directement sur la facture. Une modification du taux de TVA est programmée pour octobre 2025, avec un passage à 5,5 % pour les installations en autoconsommation jusqu'à 9 kWc.

Peut-on bénéficier de MaPrimeRénov’ ou des CEE pour les panneaux photovoltaïques ?

Non, les aides à la rénovation énergétique ― comme MaPrimeRénov’ et le dispositif des Certificats d’économies d’énergie ― ne permettent pas de financer des panneaux photovoltaïques. En revanche, elles peuvent servir à financer des panneaux solaires thermiques ou hybrides. C’est aussi le cas de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).

Comment assurer la rentabilité d’un projet solaire ?

Pour garantir la rentabilité, il existe plusieurs solutions de gestion de la production de son électricité : la vente de la production ou le stockage solaire.

Vente (partielle ou totale) de l’électricité

Pour assurer la rentabilité d’un projet photovoltaïque, il est possible de vendre l’électricité produite. On a effectivement mentionné le tarif de rachat en amont.

Deux options sont possibles :

• La vente du surplus : vous consommez une partie de votre production et revendez l’excédent. Le tarif de rachat est fixé par l’État et varie en fonction de la puissance installée.
• La vente totale : toute l’électricité produite est vendue au réseau.

Cette deuxième option est généralement moins rentable que l’autoconsommation avec vente du surplus, car le prix de vente est inférieur au coût d’achat de l’électricité sur le réseau.

Dans le contexte actuel, mieux vaut consommer un maximum d’électricité pour rentabiliser l’installation et diminuer le prix des panneaux solaires pour sa maison. Afin d’optimiser son taux d’autoconsommation, il est possible d’installer un gestionnaire d’énergie. Comme l’explique l’Institut National de la Consommation « Les retours d'expérience montrent que le taux d'autoconsommation, c'est-à-dire la part de la production consommée sur la production totale, oscille entre 20 et 40 % ». Or, avec un dispositif de pilotage, ce dernier peut monter jusqu'à 85 %.¹

Stockage solaire : les batteries solaires physique ou virtuelle

Il est également possible de conserver le reste de l’énergie non consommée. Le stockage de l’énergie permet d’optimiser le taux d’autoconsommation et de réduire la dépendance au fournisseur d’énergie. Il existe deux principales solutions :

• Les batteries physiques : elles stockent l’énergie produite pendant la journée pour une utilisation ultérieure. Leur principal inconvénient est leur impact environnemental mauvais ainsi que leur coût, qui peut représenter un investissement supplémentaire de plusieurs milliers d’euros.
• Les batteries virtuelles : elles fonctionnent comme un compte d’électricité : le surplus est injecté dans le réseau et peut être récupéré plus tard en cas de besoin, souvent sous forme de crédits énergétiques. Il ne s’agit donc pas d’un véritable système de stockage.

Pour savoir vers quelle solution se tourner, le plus important reste de faire un bilan solaire préalable à l’installation.

Prix et rentabilité photovoltaïque : étude de cas

Il n’est pas simple de se rendre compte de la rentabilité d’un projet solaire. Voici deux études de cas vous permettant de vous donner une idée du temps de retour sur investissement.

Étude de cas 1 : Installation solaire 3 kWc avec batterie virtuelle

Monsieur et Madame Martin souhaitent réduire leur facture d’électricité et améliorer leur autonomie énergétique grâce à l’installation de panneaux solaires. Après étude de leur consommation et des possibilités offertes par leur toiture, ils optent pour une installation de 3 kWc avec batterie virtuelle, leur permettant d’optimiser leur autoconsommation et de stocker leur surplus d’électricité.

Le prix total des panneaux solaires Hellio pour leur maison s’élève à 8 080 €. Avec une batterie virtuelle de 300 kWh, s’ajoute un forfait mensuel de 24 € par mois, qui leur offre une flexibilité supplémentaire dans la gestion de leur production d’énergie. Grâce à cette configuration, ils réalisent des économies annuelles maximales estimées à 917 €. Sur 25 ans, leurs gains cumulés pourraient atteindre entre 29 569 € et 37 586 €, ce qui leur permettrait d’amortir leur investissement en 8 ans.

L’intérêt de la batterie virtuelle dans leur cas est d’éviter l’achat d’une batterie physique coûteuse tout en optimisant la consommation de l’énergie produite. Ce choix leur permet de revendre leur surplus aux Tarifs Réglementés de Vente (TRV) et non à un coût fixe sur 20 ans comme avec EDF OA (Obligation d’Achat).

Étude de cas 2 : Installation solaire 3 kWc en autoconsommation sans batterie

De leur côté, Monsieur et Madame Dupont souhaitent investir dans le solaire pour diminuer leur facture sans s’engager dans un forfait de stockage supplémentaire. Leur objectif est de consommer directement un maximum de l’énergie produite par leur installation. Ils optent donc pour une installation de 3 kWc en autoconsommation avec revente du surplus à EDF OA.

Le montant initial de l’installation est de 5 990 €, mais grâce à une prime à l’autoconsommation de 660 €, le montant réel après aides est ramené à 5 330 €. L’installation est composée de panneaux solaires européens et d’un onduleur garanti 10 ans. L’autoconsommation leur permet de réaliser des économies maximales de 917 € par an. Leurs gains sur 25 années sont estimés entre 21 524 € et 25 904 €. Leur seuil de rentabilité est atteint en 9 ans.

Ce choix leur permet de bénéficier d’un investissement initial plus faible et de limiter leurs coûts récurrents. Le prix fixe du contrat permet d’assurer une stabilité financière et de ne pas subir les fluctuations de l’électricité. Toutefois, contrairement aux Martin, ils n’ont pas la possibilité de vendre l’excédent d’électricité indexé sur les TRV.

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^[1] https://www.inc-conso.fr/node/9965

[CD1]https://www.photovoltaique.info/fr/preparer-un-projet/quel-modele-economique/connaitre-les-couts-et-evaluer-la-rentabilite/couts-dinvestissement/

[CD2]https://librairie.ademe.fr/ged/9529/guide-tout-comprendre-solaire-thermique.pdf