Besoin de remplacer d’anciens convecteurs électriques ? Passer à un système de chauffage plus performant et économique ? Les radiateurs à inertie figurent parmi les solutions électriques les plus efficaces du marché. Leur particularité ? Ils emmagasinent la chaleur pour la restituer progressivement, même après l’arrêt de l’appareil. On constate alors un meilleur confort thermique et des factures de chauffage nettement allégées. Envie d’en savoir plus sur leur fonctionnement, leurs points forts, leur coût, ou encore les aides possibles ? Voici un tour d’horizon complet.
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EN RÉSUMÉ :
- Le radiateur à inertie stocke la chaleur pour la restituer progressivement et maintenir une température agréable et stable dans la pièce.
- Il existe deux types principaux : l’inertie sèche, avec un corps de chauffe solide, et l’inertie fluide, avec un corps de chauffe liquide.
- Ce type de radiateur offre une chaleur douce et homogène, qui ne dessèche pas l’air ambiant et améliore le confort quotidien.
- Le prix d’un radiateur à inertie varie généralement entre 200 et 2 000 € selon la technologie, le matériau et les options choisies.
- Certaines aides financières sont disponibles, comme la TVA réduite ou la prime CEE, pour réduire le coût d’achat de l’appareil.
Qu’est-ce qu’un radiateur à inertie ?
Par définition, un radiateur électrique à inertie est un appareil de chauffage qui procure un confort durable. Contrairement aux convecteurs traditionnels, qui chauffent uniquement l’air ambiant et s’arrêtent net dès qu’ils sont éteints, le radiateur à inertie emmagasine la chaleur dans un corps de chauffe.
Cette capacité de stockage lui permet de restituer la chaleur de manière progressive et homogène, même après coupure du courant. C’est ce qui lui vaut parfois le surnom de « chauffage à chaleur douce ». La température reste stable, sans variations brusques, et la sensation de confort s’en trouve nettement améliorée.
Le fonctionnement d’un radiateur à inertie
Sur le marché, il est possible de distinguer deux grands types de radiateurs à inertie : les modèles « secs » et ceux « à fluide ». On distingue les radiateurs à inertie selon la nature de ce corps de chauffe. La distinction repose essentiellement sur leur mode de diffusion de la chaleur. Dans le premier cas, c’est le matériau du corps de chauffe qui emmagasine et restitue la chaleur. Dans le second, c’est un liquide caloporteur qui assure cette fonction.
Le radiateur à inertie sèche
Dans le cas d’un radiateur à inertie sèche, le corps de chauffe est solide. Ce type d’appareil est donc constitué d’un corps de chauffe conçu dans des matériaux capables d’accumuler et de garder la chaleur. Parmi les plus courants, on trouve la fonte, l’aluminium, le granit, le marbre, la brique haute densité, la pierre de lave, la céramique, ou encore le béton réfractaire. Grâce à ces matériaux dits réfractaires, le radiateur continue de diffuser une chaleur douce, pour un confort prolongé, même après son arrêt.
Le radiateur à inertie fluide
Pour un radiateur à inertie fluide, le corps de chauffe est liquide (souvent à base d’huile ou de glycol). Une fois chauffé, le fluide circule à l’intérieur de l’appareil et diffuse la chaleur de manière homogène. Ce mode de fonctionnement se rapproche de celui des radiateurs à eau reliés à une chaudière, en offrant une sensation de chaleur enveloppante et régulière.
Qu’ils soient solides ou liquides, ces corps de chauffe ont la capacité de libérer lentement la chaleur accumulée. Même lorsque le radiateur n’est plus alimenté en électricité, il continue de diffuser une chaleur homogène et agréable. La sensation est douce et confortable, loin des vagues de chaleur asséchantes que l’on peut ressentir avec d’anciens convecteurs. Pour un chauffage électrique efficace et confortable, le radiateur à inertie constitue donc un choix particulièrement judicieux.
Inertie fluide et l’inertie sèche : comment choisir ?
Difficile de faire un choix entre inertie fluide et inertie sèche ? Voici quelques points à considérer :
- Les radiateurs à corps solide offrent une excellente durabilité et une capacité de stockage de chaleur très élevée.
- Les modèles à fluide chauffent rapidement et diffusent une chaleur homogène de manière constante.
- Côté prix, la différence reste modérée, même si les appareils à inertie fluide sont généralement un peu plus accessibles à l’achat.
Les avantages d’un radiateur à inertie
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Les radiateurs à inertie certifiés CE et NF Performance 3 étoiles permettent de profiter de certaines aides de l’Etat. N’hésitez pas à vous renseigner sur les conditions d’attribution de ces dernières.
Au-delà de sa forte inertie, ce type de radiateur offre de multiples avantages :
- Une chaleur douce et homogène au quotidien.
- Une montée en température stable et rapide.
- Des options de programmation, voire de pilotage à distance pour les modèles connectés.
- Un fonctionnement qui ne dessèche pas l’air ambiant.
- Une installation simple et économique, possible dans toutes les pièces de la maison.
- Un large choix de formes (verticales, horizontales, compactes) et de finitions (blanc, noir, couleurs…) pour s’intégrer à tout style d’intérieur.
- Un entretien facilité, sans coût additionnel.
- Une éligibilité aux primes CEE pour certains modèles haut de gamme, avec une aide financière accordée par appareil remplacé.
Les inconvénients d’un radiateur à inertie
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Comme tout système de chauffage électrique, un radiateur à inertie reste moins compétitif que certaines alternatives comme la pompe à chaleur. Là où le radiateur restitue strictement l’équivalent de l’énergie consommée (1 kWh d’électricité pour 1 kWh de chaleur), la pompe à chaleur peut en produire trois à quatre fois plus pour la même dépense énergétique.
Bien que performants, ces appareils présentent aussi quelques limites à prendre en compte :
- Un coût d’achat généralement plus élevé que celui des radiateurs électriques basiques, même si l’investissement est amorti grâce aux économies d’énergie.
- Un encombrement parfois important, selon la taille et le matériau du corps de chauffe.
- Pour les modèles à fluide, un léger bruit de circulation peut se faire entendre (les radiateurs à inertie sèche, eux, sont totalement silencieux).
Quel est le prix d’un radiateur à inertie ?
Le coût d’un radiateur à inertie varie en fonction de plusieurs critères essentiels. La technologie utilisée, qu’il s’agisse d’inertie sèche ou fluide, joue un rôle important sur le prix. La puissance de l’appareil, sa taille, ainsi que la marque choisie influencent également le budget à prévoir.
Selon la plupart des fournisseurs, un radiateur à inertie sèche coûte entre 200 et 2 000 €. Cette large fourchette s’explique par la diversité des matériaux utilisés pour le corps de chauffe, mais aussi par les options supplémentaires comme la programmation ou la connectivité.
Pour un radiateur à inertie fluide, le prix se situe plutôt entre 300 et 1 000 €. Le coût dépend ici du type de fluide caloporteur, de la puissance de chauffe et des fonctionnalités proposées, telles que la régulation intelligente ou le design de l’appareil.
Peut-on percevoir des aides pour un radiateur électrique à inertie ?
Contrairement à la pompe à chaleur ou au poêle à bois, le radiateur à inertie ne fait pas partie des dispositifs donnant droit aux aides principales de rénovation énergétique (MaPrimeRénov’ par exemple). Et pour cause, le radiateur à inertie n’est pas classé parmi les équipements économes ou écologiques qui participent à la transition énergétique.
Toutefois, il existe quelques dispositifs permettant de réduire le coût. La TVA passe notamment de 20 à 10 % si les radiateurs sont installés par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Selon le modèle et sa performance, il est également possible de bénéficier de la prime CEE allant de 50 à 300 € par radiateur remplacé. Seules conditions requises :
- que le dossier soit déposé avant la signature du devis ;
- que l’appareil respecte la norme NF Performance 3 étoiles œil ;
- que le fournisseur d’énergie choisi verse la prime.
Vous êtes peut-être éligible à la TVA à taux réduit et à la prime CEE